le-secret des algeriennes

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ELEGANCE


ROBE KABYLE ET TENUE CHAOUI

La robe kabyle 163356_318671271582639_1489788033_n.jpg

est très colorée à la base, constituée de différentes pièces, la robe principale brodée des deux cotés et des bras, la ceinture, fouta, et le foulard … Ces dernières années, la modernisation a révolutionné cette robe et on voit aujourd’hui une multitude de modèles tous originaux et créatifs.

 La tenue chaoui 

quant à elle, est constituée d’une robe principale et d’une seconde partie qui s’ajuste aux épaules, la première est serrée au niveau de la taille via la ceinture.

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05/06/2015
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TENUE TRADITIONNELLE DE CONSTANTINE

Le costume traditionnel de Constatine est principalement représenté par la Djebba, élément primordial du vêtement féminin. C’est une longue robe de velours sans col et aux 547027_56V8ZMSA1K6KXL2ISFNMWU6MBQRH65_2701-11196080545_H211323_XL.jpg

manches longues. La Djebba est travaillée au medjboud (broderies dorée très fine en arabesques) qui est très populaire même au-delà des frontières. La magie opérée par cet habit réside dans le fait qu’outre les richesses de l’étoffe, la broderie couvre l’ensemble de la robe avec une inspiration savante empruntée à la faune et à la flore. La Djebba constantinoise se décline sur des couleurs variables, bordeaux, bleue, verte, toujours rehaussée au fil d’or. Il faut dire aussi dans un souci de détail que cette robe est appelée « djebbet Fergani » en référence à la famille Fergani, précurseur de la haute couture à Constantine.
En agrément à cet habit, la femme met une ceinture de Louis d’or de valeurs différentes. Les chaussures restent des babouches du même style, avec cette précision que chaque femme qui se marie doit le faire dans une Djebba Fergani, mais le côté onéreux de cette robe crée en fait une nouvelle tradition qui consiste à léguer de mère en fille la djebba.
Nous pourrons ainsi voir à loisir les perfections d’un art qui s’est perpétué jusqu’à nos jours dans une fidélité superbement préservée.

 

 

 


05/06/2015
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BLOUZA ORANAISE

Cette fois-ci, voyage à Oran où règne la « Blouza » au trône des tenues traditionnelles phares lors des fêtes et mariages.

Typiquement Oranaise, la « Blouza » est constituée de 2 robes superposées ou parfois juste une seule . Quand il y a deux, la 2 ème est en général transparente et brodée et/ou perlée … Suivant les goûts !4aa288cb6bbd37e70aa039b572972450.jpg

Au niveau de la taille, elle est serrée par un large élastique, afin de la marquer !

Au niveau du col, on y retrouve un large ( voire même très large ) travail brodé et perlé qui descend jusqu’au niveau des manches …

On vous laisse avec ma vidéo.



01/06/2015
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TASDIRA ALGERIENNES


30/05/2015
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LE CAFTAN

Les caftans sont définis par un certain nombre de points communs  : ils sont longs et souvent amples, droits ou légèrement croisés, à manches longues ou mi-longues, sans11303496_1673910989499350_1464736725_n.jpg

col ou capuche et ouverts en leur milieu, sur toute leur longueur (avec ou sans boutons). Toutefois, chaque nation ou peuple ayant intégré le caftan dans son patrimoine vestimentaire a donné à celui-ci sa touche propre au niveau de la coupe, des tissus, des couleurs, des broderies, des ornementations et des motifs, d'où l'apparition de caftans perses, moghols, vénitiens, turcs, slaves, algériens ou marocains.

Algérie

À Tlemcen, la tenue traditionnelle (Chedda) est composée sous la garniture d'un caftan. Autrefois, les caftans étaient larges et les manches également. Le caftan tlemecenien apporté d'Andalousie est un caftan court, qui arrive aux genoux ou un petit peu au-dessous des genoux. Ce type de caftan a disparu dans la plupart des grandes villes, mais reste très porté à Tlemcen en Algérie.

À Alger, le caftan est arrivé grâce aux Mauresques. Seules certaines autochtones mariées à un Ottoman et les femmes turques fortunées portent en saison froide un caftan orné de broderies réalisées en fil d'or ou d'argent. Plus tard, elles revêtent durant l'hiver un gilet (jaleco) porté au-dessus de la ghelila, une sorte de longue et large veste aux manches suffisamment larges pour laisser paraître celles de la chemise.

Par ailleurs, il semblerait que le pouvoir plus ou moins important des beys ottomans, à la tête de pouvoir régional au nom du sultan d'Istanbul, explique en partie les différences et ressemblances vestimentaires entre les différents territoires : prégnante dans les régions où leur influence est forte (TlemcenAlgerConstantine ou Tunis) et inexistante dans les zones éloignées ou difficiles d'accès, avec un fort attachement aux traditions locales.

C’est quoi la chedda ?



25/05/2015
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LE KARAKOU ALGEROIS



Le karakou est le vêtement traditionnel qui rassemble toutes les algériennes, il est porté dans les quatre coins du pays... Récit d'un vêtement mythique! caftan-tenue-algerienne-mariee-tasdira-karakou-kabyle-2014-8303.jpg

Ce vêtement est né à Alger au XV ème siècle, et était porté au départ par l'aristocratie algéroise lors de fêtes, mariages, cérémonies de circoncisions... cet habit qui a des
siècles d'existence à su s'enrichir d'influence diverses. Il exprime parfaitement le raffinement des sublimes algéroises. Le karakou est composé d'une veste brodée de fils d'or réalisée par des orfèvres de l'artisanat. La réalisation d'un karakou qui est une pièce unique peut duré une année entière ou plus.


La broderie est réalisée sur du velours de bonne qualité, le choix de ce tissus s'est réalisé car il exprime le luxe et le raffinement et cette matière est résistante.

Ce vêtement n'a cessé de se moderniser au fil des siècles, appelé "Ghlila" vers le 15 ème siècle, il devient le "karakou algérois", la différence entre les deux costumes est que la Ghlila possède un décolleté, et le karakou est cintré à la taille. Quand aux broderies, elles sont restées linéaires, aux motifs géométriques, avec également des représentations de végétaux. La devanture de certains caracos sont brodés de beaux paons. Il va sans dire que le motif le plus répandu à cette époque-là reste le modèle décoratif caractéristique d'une veste masculine appelée kabbut (caban). Ce dernier est agrémenté de rosaces. Les Algéroises relèvent ce motif circulaire sur le caban pour ses décorations brodées au fil d'or. A cette époque, le velours est indissociable de la veste de cérémonie algéroise, car moins coûteux que le brocard et il résiste mieux sur le textile européen.

Ainsi, le caraco des années 1930 du XXe siècle « associe un buste dont la coupe est inspirée de la casaque à basques européenne à des manches issues de la ghlila djabadouli algéroise et une ornementation inspirée de celle des cabans masculins ». Cent ans après la conquête d'Alger, la veste de cérémonie a subi des transformations. Elle est de moins en moins répandue mais perdure tout de même. Le caraco de cérémonie devient une pièce rare, et vers le milieu du XXe siècle, les décorations circulaires brodées sont troquées contre de simples broderies avec de petites boutons lignés sur la devanture. Cependant, le caraco conserve sa forme cintrée qui s'évase à partir de la taille. On assiste durant ces années-là, à l'apparition d'un modèle droit et court, nécessitant moins de velours. Il s'agit d'un boléro sans manches qui remplace parfois le caraco. Entre le XIXe siècle et le milieu du XXe siècle, la société algéroise a subi des mutations profondes. Le costume algérois a, lui aussi, subi des métamorphoses. Le caraco, descendant du costume ouvert, fait de brèves apparitions durant la guerre de Libération nationale. Après l'indépendance, l'amélioration du niveau de vie de la population s'accompagne d'un renouveau du caraco algérois. Des variations de formes s'opèrent, présentant ainsi des manches courtes, des décolletés divers, des décorations aux motifs de fleurs, de papillons et d'oiseaux ainsi que de paillettes et de petites perles de couleur claire. Les débuts des années quatre-vingt sont ponctués d'un modèle de caraco printanier, plus classique et plus imposant. Le caraco retrouve sa coupe originale, cintrée, évasée à partir de la taille et aux manches longues. Les broderies, réalisées à la technique de fetla ou de medjboud, sont axées sur des motifs végétaux. Des spécialistes reconnaissent aujourd'hui que la qualité de certaines broderies faites à la main a toutefois perdu de sa finesse et la précision des ancêtres des siècles précédents. En effet, plus que Tlemcen ou Constantine, Alger a enregistré la disparition partielle de son artisanat local durant la période coloniale, ajouter à cela la qualité des velours et des fils dorés ou argentés.

 

 

 


25/05/2015
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C’est quoi la chedda ?

 

 

La chedda 

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est une tenue traditionnelle de Tlemcen spécialement mais aussi Mostaganem, elle est portée partout en Algérie mais spécialement dans l’ouest du pays
notamment Oran.

 

Considérée comme la tenue de la princesse algérienne,  la chedda Tlemcenia se compose de caftantraditionnel  fait en général de velours brodé de fils d’or et de perles de cultures, festonné de colliers qui le couvre en lui donnant un charme exceptionnel, et de meskia  de graffaches.

 

Le costume contient aussi d’autres accessoires comme les khorsa et c’est  des grandes boucles d’oreilles  qui sont suspendues a une  calotte brodée de fil d’or, qui se met sur la tête avec une chechia brodée  sur la quelle est noué un foulard brodée de fils d’or aussi et posé dessus un zerrouf ou couronne et le djebin une sorte de bandeau en perles.

 

La chedda  de Tlemcen est ma tenue traditionnelle la plus chère et riche des tenues traditionnelles algériennes a cause de sa complexité de son sur-chargement de bijoux et accessoires.



 


02/05/2015
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une journée en HAYEK


26/04/2015
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EL HAYEK

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Le 
Hayek (en arabe: الحايك ), vêtement féminin porté en Algérie.

Ce drapé blanc rectangulaire couvrant le corps à la dimension moyenne de 6 m sur 2,2

constitue le symbole de la vie citadine algérienne.

Ce vêtement s’enroule maintenue à la taille par une ceinture, couvre tout le corps et la chevelure

tandis que le visage peut être partiellement découvert.

Le visage partiellement masqué d'un petit triangle de dentelle brodée surnommé la ‘djār.

Sa composition varie au gré du temps et des impératifs climatologiques et peut aller de la soie à la laine,

incrusté de filament d’or à l’occasion des cérémonies de mariage.

Le vêtement indiquait également la catégorie sociale dans la matière de l’habit

et la façon de le porter dans un milieu urbain ou rural.

Le « Hayek » est générale blanc ou crème avec des appellations différentes :

le « kayek lmrema » d’Alger, le « hayek Tlemcenien, le « hayek » en Kabylie et le « mlahfa »  dans le sud du pays.

Dans l’Est algérien, dans la région de Constantine, le « mlaya » est de couleur noir en référence

et en signe de deuil à l’assassinat du Bey Salah Mohamed en 1792.

 

L’origine du « Hayek » a connu beaucoup de version. Certains remontent son origine à l’époque médiévale

dans les terres de l’actuelle Tunisie face à l’invasion des normands de Sicile.

L’habit devait protéger les femmes dans les tumultes de la ville. D’autre trouve son l’origine le métier de tisserand.

Mais des études récentes développées par l'Anthropologue et Linguiste Madame Rachida Rostane(*)

établissent que le « hayek » est instinctivement lié à la formation de la cité

afin de protéger les femmes du regard de l’étranger et ceci dès l’Antiquité.

Platon décrit ce rapport de protection de la femme dans tout le bassin méditerranéen.

Le sens du verbe « Haka » d’ou découle le « Hayek » a une racine dans

«  se cacher, s’envelopper, se protéger du regard de l’étranger ».

Le « Hayek » est à dissocier de l’habit religieux mais est un héritage culturel et social présent dans toute la Méditerranée.

 

Le Maghreb l’a conservé et l’Algérie l’a consacré.

Cette héritage plusieurs fois millénaires est la fondation de notre terre de

l’Antiquité à nos jours et ceux-ci doit être notre plus grande fierté.

 

Durant la période ottomane et française, les orientalistes et autres voyageurs établiront

un portrait fameux de la femme algérienne, dans la grâce de porter le « Hayek »

car il existe bien un art de porter le « Hayek »

Avec la colonisation et de libération de l’Algérie, le « Hayek » deviendra un symbole

de résistance de la présence française sur le territoire algérien.

L’une des plus belles illustrations est immortalisée dans le film « La Bataille d’Alger »

avec ses retombées internationales montrant le courage de la femme algérienne.

Frantz Fanon dans « Sociologie d'une révolution (L'An V de la Révolution algérienne) »

utilise ces thermes pour les femmes arborant le « hayek » :  

« Au début, le voile est mécanisme de résistance, mais sa valeur pour le groupe social demeure très forte.

On se voile par tradition, par séparation rigide des sexes, mais aussi parce que l’occupant veut dévoiler l’Algérie ».

 

 Cet habit constitue l’héritage et les valeurs de l’Algérie au même

titre que notre drapeau national et notre hymne.

 

 Le Hayek restera dans l’histoire comme l’identité

de la femme algérienne faite d’élégance, de beauté et de courage.

 

Préserver le hayek, c’est préserver l’âme de l’Algérie.

 


25/04/2015
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